Le nettoyage des plates-bandes au printemps, est-ce utile et nécessaire?
Une méthode « révolutionnaire » pour éliminer l’entretien au jardin!
Désirez-vous un beau jardin paysager à entretien minimal ? Qui ne nécessite pas de longs et fastidieux nettoyages automnaux ou printaniers. Où l’épandage annuels de compost, de fertilisants et de paillis est inutile. Où l’arrosage est éliminé et le désherbage réduit de façon significative. Alors l’auto-compostage, aussi appelé organicyclage, est pour vous. Bienvenue dans le monde de l’entretien minimal.
La méthode est d’une simplicité renversante. Laissez les matières organiques qui tombent au pied de vos végétaux aux pieds de ceux-ci, comme dans la nature. Pas de nettoyage de plates bandes ou de fermeture de jardin à l’automne, pas de nettoyage de plates-bandes ou d’ouverture de jardins au printemps. Le jardin est toujours « On » comme dans la nature où aucun lutin ne vient ramasser la matière organique au pied des végétaux. Au lieu de cela, vous les laissez se composter sur place comme la nature nous l’enseigne. L’autocompostage, c’est simple, facile et plaisant. Ça évite bien des efforts et des dépenses inutiles, ça favorise la santé des plantes et ça protège l’environnement.
Autocompostage complet ou partiel
Plates-bandes saisonnières
Automne
Hiver
Printemps
Été
Sur la pelouse
Les avantages
■ les coccinelles et autres insectes bénéfiques trouvent abri et nourriture dans le tapis végétal ;
■ la présence de mycorhizes, bactéries fixatrices d’azote, vers de terre et autres organismes utiles est aussi favorisée par le tapis végétal ;
■ les oiseaux y puisent nourriture ainsi que matières premières pour construire leurs nids ;
■ le sol est protégé contre l’érosion et le lessivage, la qualité de l’eau est préservée par l’absence d’engrais ou de pesticides ;
■ le carbone de la matière organique est fixé au sol. La production de GES est éliminée, ainsi que la pollution et la demande énergétique reliées à la production et au transport des engrais, tourbe de sphaigne (mousse de tourbe), compost, paillis. En absorbant plus de GES qu’il n’en génère, le jardin auto-composté devient « puits de carbone » ;
■ le transport et le compostage des résidus de jardin dans de futurs et coûteux centres de compostage municipaux sont aussi éliminés ainsi que la pollution et les émissions de GES qui y sont reliées.
Contrairement au jardin ornemental où rien n’est retiré, au potager, étant donné qu’on récolte des matières, il faut y ramener des engrais et du compost. En outre, de nombreux légumes, comme les tomates et les piments, ont un feuillage si léger qu’ils produisent un tapis végétal trop mince pour empêcher l’assèchement du sol et la croissance des mauvaises herbes. Il existe une méthode, celle du « jardin auto-fertile », qui est proche de l’auto-compostage. Elle consiste à remettre, chaque année, de 10 à 20 cm de paillis de paille, de foin, de bois raméal fragmenté (copeaux de bois) ou de toutes autres matières organiques bio- dégradables qui formeront un tapis végétal nourricier et protecteur et compensera les «exportations» de légumes. Détails: permacultureinternationale.com
Comments 1
bravo! voilà un jardinier sage patricia beucher